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Coubertin n’inventa pas les JO

Pour le concours des calomniateurs de Pierre de Coubertin, Aymeric Mantoux monte sur le podium (on ne sait quelle marche, le pire n’étant jamais sûr). Son livre (qui a étonnement trouvé un éditeur) est un tel tissu malveillant d’inepties (tant les erreurs sont parfois grotesques), que Jean Durry s’est amusé à lui répondre :

Paris, le 30 mai 2024

Cher Monsieur,

Vous avez une vision de Pierre de Coubertin et vous avez souhaité écrire et publier un pamphlet presqu’entièrement à charge à son encontre, c’était évidemment votre droit le plus absolu. Le style en est bon et parfois vigoureux. Cependant vous avez – comment dirais-je ? – avalé en un temps trop court trop de notions et d’informations « olympiques » sans pouvoir les assimiler sereinement. Il en résulte – et là c’est regrettable – qu’au fil de votre texte tombent sous les yeux plus de 50 inexactitudes – et je n’exagère pas – dont je ne citerai que quelques exemples parmi les plus évidents :

  • page 61 : Henri Didon né en 1840 aurait été vainqueur aux Jeux olympiques du Rondeau en 1836 (en fait en 1853).
  • page 69 : Coubertin ne s’est en aucun cas « attribué » la formule de l’archevêque de Pennsylvanie dans son prêche de juillet 1908 à Londres. Citation exacte : dimanche dernier (…) l’archevêque de Pennsylvanie l’a rappelé en termes heureux …
  • page 75 : Patrick Clastres n’ est pas un « historien suisse ». Il est français comme vous et moi.
  • page 82 : séance d’ouverture du congrès fondateur le 16 juin 1894 à la Sorbonne.
  • page 83: on reconnait Jean Licart président de la société des gens de lettres. Il n’y a jamais eu de Jean Licart puisqu’il s’agit du poète Jean Aicard. Pierre de Coubertin (…) la voix assurée de l’orateur emplit l’amphithéâtre. Le baron expose avec précision et éloquence sa vision. Faux : Coubertin se bornant à son rôle d’organisateur n’a pas pris la parole lors de cette séance d’ouverture. Dans l’assemblée (…) des figures éminentes de la société de l’époque, en particulier le dr. William Rémy Brookes. Faux : l’âge et son état de santé n’ont pas permis à W. Brookes d’être physiquement présent.
  • pages 84/85 : perle des perles la toute première olympiade mondiale se déroule à Olympie … Olympie lundi 6 avril 1896 le roi et la reine Olga de Grèce entrent dans le stade … Désolant: les premiers Jeux se sont déroulés non à Olympie mais à Athènes !
  • pages 95/97 : Richard Wagner présent aux Jeux olympiques d’hiver de Garmisch-Partenkirchen en 1936. Intéressant … hélas il était mort 53 ans auparavant. Il s’agit de Richard Strauss. L’allumage de la flamme et le relais de la torche ont eu lieu pour ces premiers Jeux olympiques d’hiver. Faux : le relais de la flamme depuis Olympie a eu lieu pour la première fois aux Jeux olympiques d’été (Berlin).
  • page108 : note de bas de page accompagnant une citation de 1936. Référence pour le moins surprenante à Coubertin, Mémoires olympiques. Or ceux-ci étaient parus en 1931/32.
  • page 142 : on ne s’étonnera donc guère qu’en 1904 aux Jeux olympiques de Saint-Louis le baron assiste …Or en réalité Coubertin ne s’est pas rendu à Saint-Louis …
  • page 148 : en 1900 Coubertin est président du comité d’organisation des Jeux de Paris. Encore faux. J’arrête : c’est tout simplement consternant !

Pour mémoire, j’ai laissé de côté la page 12, qui m’a dans un premier temps bien fait rire, où vous trouvez le moyen de m’attribuer une citation (sans doute en transposant le contexte de cet entretien avec « Outre-Terre ») absolument contraire à toutes mes publications et productions. Mais cette singulière manipulation me mit le puce à l’oreille.

Vous avez évidement voulu paraître le plus vite possible cette année olympique et paralympique 2024. Mais franchement … ? Il va de soi que je me tiens à votre disposition pour parler calmement des autres erreurs évoquées plus haut.

Jean DURRY

A propos de Coubertin : savoir raison garder

Depuis plusieurs mois, l’héritage de Pierre de Coubertin, père de l’Olympisme moderne, rénovateur des Jeux, est attaqué de toutes parts. Il apparaît important au Comité Coubertin de reposer, par les faits, la réalité sur la personnalité de Pierre de Coubertin, un homme de bien, mais aussi sur ses idées, novatrices voire révolutionnaires, et ses engagements – humanistes et éclairés.

A la fin du XIXe siècle, alors que la France est marquée par le désastre de la guerre de 1870-1871, qu’elle est en pleine explosion économique et diplomatique, que se pose la question de la puissance “physique” des soldats et de la régénération de la Nation, la grande préoccupation de Pierre de Coubertin est l’éducation de la jeunesse de son époque. Au cours des décennies suivantes, il milite pour que celle-ci fasse une place importante à l’activité physique : « (…) Pour que cent se livrent à la culture physique, il faut que cinquante fassent du sport. Pour que cinquante fassent du sport, il faut que vingt se spécialisent. Pour que vingt se spécialisent, il faut que cinq soient capables de prouesses étonnantes. Impossible de sortir de là. Tout se tient et s’enchaîne (…) » (Revue Olympique n°91 – Juillet 1913). Mais pour que l’exemple de ces “cinq” soit bénéfique, il leur faut une vitrine. Et en 1892-1894, quoi de mieux pour ce faire que de ressusciter les Jeux olympiques qui permettent de relier cette innovation pédagogique aux humanités classiques ?

DES REPROCHES AMBIGUS

Colonialiste ? Jusqu’à la fin de la guerre d’Indochine en 1954, l’enseignement de l’histoire-géographie à l’école de la République repose largement sur l’Empire colonial. Toutes les classes sont ornées des grandes images d’Epinal cartonnées : cartes de l’Afrique Occidentale Française, de l’Afrique Equatoriale Française, prise de la smala d’Abd-el-Kader par le duc d’Aumale, Savorgnan de Brazza à travers la forêt tropicale, rizières du Tonkin labourées par des buffles à larges cornes… Le colonialisme est un fait d’époque. Reprocher à une personne décédée en 1937 d’être colonialiste, c’est oublier notre propre Histoire – ou celle de nos parents. Concernant Coubertin, c’est ignorer par exemple l’empathie sans réserve qu’il exprima fortement en faveur de l’Afrique, et plus précisément de l’Afrique noire, dans son Histoire Universelle (1926-1927).

Raciste ? Jusqu’aux années 1920, tous les ouvrages consacrés aux activités physiques emploient constamment le mot « race ». La « race » qu’évoquent ces ouvrages n’a rien de « supérieure » ; elle est « à régénérer » en s’inspirant justement du mode de vie des débuts de l’espèce humaine. Les théories racistes nazies ont fait une tout autre et tragique interprétation en mésusant du mot “race”. La condamnation par Coubertin des deux journées « anthropologiques » des Jeux de Saint-Louis en 1904 s’inscrit bien contre ce sens délétère.

Pro-nazi ? Jusqu’à la signature du pacte germano-soviétique le 23 aout 1939, une grande partie de l’opinion publique et de la classe politique européenne espère en une Allemagne forte pour barrer la route au bolchevisme. Un an après le décès de Coubertin, le Français Edouard Daladier et l’Anglais Neville Chamberlain reviennent de Munich persuadés que Monsieur Hitler est quelqu’un de très fréquentable. Peut-on pour autant accuser Coubertin de pro-nazisme pour avoir remercié en 1936 l’organisateur de Jeux olympiques – attribués par le C.I.O. à la République de Weimar en 1931 et non au III° Reich instauré en 1933 – lui dont toute l’œuvre s’est attachée, à l’opposé des régimes totalitaires et dictatoriaux, à promouvoir l’être humain, dans la plénitude de son corps, de son esprit et de sa liberté ? De plus, ceux qui le mettent en cause oublient de signaler la prudence du baron qui refuse le train personnel qu’Hitler lui propose pour se rendre à Berlin. Ils oublient également la lettre de Pierre de Coubertin à Carl Diem, le secrétaire du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Berlin, en 1936. Chargé de lire le discours de Pierre de Coubertin à la tribune (Pierre de Coubertin n’était pas présent à Berlin) il se verra reprocher par celui-ci d’avoir édulcoré ce discours de ses appels à la paix et la fraternité.

Misogyne ? Beaucoup de nos villages comportent encore deux bâtiments avec chacun à leur fronton « Ecole des garçons » ou « Ecole des filles ». Au début des années 1960 les études secondaires ne sont toujours pas mixtes tandis que, par exemple, dans les églises le dimanche, les femmes sont cantonnées sur les bancs de gauche, et les hommes sur ceux de droite. A son époque, Jules Ferry légifère quant à lui sur la scolarité des garçons et Camille Sée sur celles des filles. Jules Ferry en est-il pour autant réputé misogyne ? En 1920 le sport de Coubertin est éducatif et l’éducation n’est pas mixte. Les deux plus importantes fédérations sportives, l’Union des Sociétés de Gymnastique de France (fondée en 1873) et la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France (fondée en 1898) soutiennent prudemment une fédération féminine « à côté ». De surcroît la faculté de médecine reste réticente à l’égard de la pratique des sports « violents » (tel le football et l’athlétisme) par les femmes. Quant à l’opinion de Coubertin sur le statut social de la femme, il l’exprime en toutes lettres dès 1901 : « (…) Que les lois la protègent, qu’on la mette en mesure de résister, et même d’échapper à la tyrannie maritale, rien de plus légitime ; que l’on pourchasse partout où on les rencontre, les dispositions ineptes ou immorales comme celles par lesquelles le code civil français édicte la tutelle perpétuelle de la femme, rien de plus nécessaire. Que l’on se préoccupe enfin d’assurer à celles qui ne se marient pas, les moyens de gagner honnêtement leur vie, rien de mieux. Il convient de travailler à l’égalité des sexes (…) La femme (…) est avant tout la compagne de l’homme ; mais qui dit compagne, aujourd’hui, dit associée » (Notes sur l’éducation publique – Chapitre XVII).

UN ZESTE DE RIGUEUR ET DE BON SENS

On ne juge pas le passé à l’aune d’un présent que le futur reniera peut-être. Ce qu’on reproche à Coubertin, ce sont des marques du temps de la IIIe République, voire de la IVe. L’homme est complexe, il n’est ni lisse, ni parfait : mais qui l’est ?

Les reproches stéréotypés adressés à Pierre de Coubertin reposent en général sur une ignorance et une méconnaissance profonde de sa vie et de son œuvre – laquelle va bien au-delà du seul thème olympique -, ainsi que de son évolution constante au fil de son existence, évolution qui va de pair avec sa continuité de pensée et d’action.

Les faits parlent d’eux-mêmes. Ainsi de très nombreux lycées portent son nom à travers le monde : au Japon, en Amérique du Sud, au Canada, en Europe orientale.

Au moment où le monde entier vient célébrer les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 « au pays de Coubertin », le retour à un minimum de bon sens parait pour le moins nécessaire.

Comité Coubertin – Pôle Héritage & Communication
Vendredi 31 mai 2024

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Coubertin : raciste ou humaniste ?

A propos du prétendu racisme de Pierre de Coubertin

On ne peut reprocher au passé de ne pas être le présent. Aristote était esclavagiste : oui, et alors ? On doit au contraire se réjouir du fait que certaines vérités d’hier n’ont plus cours aujourd’hui. Présenter Coubertin comme un raciste est une insulte à… l’Histoire !

Les Européens, autrement dit les Blancs, sont les maîtres du monde au début du XXe siècle. Les grandes découvertes ont abouti à des empires coloniaux européens. Forts de leur puissance maritime et militaire – qui prouve que Dieu est avec eux (l’ordalie) -, les “Euroblancs” apportent leur civilisation (acculturation en niant la culture indigène), la Vraie Foi (évangélisation) et le progrès (scientifique, technique et technologique).

Plutôt que de racisme, il s’agit davantage de l’imposition de ce suprématisme civilisateur qui est le politiquement correct de l’époque. Les détracteurs de Coubertin sont-ils sûrs que leurs aïeux n’appartinssent pas à ce politiquement correct ?

Pour acculturer les colonisés, il faut les déculturer. Certains – dont Coubertin – vont s’apercevoir que les “sauvages” ne sont pas si sauvages que cela, à la manière de peintres par exemple, comme Kandinsky ou Klee, qui découvrent avec admiration l’art “nègre” (l’art “primitif” qui portera ensuite le bien-fondé nom d’art “premier”), réhabilitant l’art traditionnel des cultures non-occidentales. A la manière d’Horace qui constata que « la Grèce conquise par Rome remporta la victoire sur son conquérant par sa culture. », Coubertin s’insurgera contre l’esprit colonial des Européens venus à considérer l’Afrique comme une sorte de monde subalterne dépendant du leur. Il soutient l’émancipation indigène car il s’aperçoit que cette Afrique, tenue pour négligeable parce qu’on lui niait son passé, en avait un, ce qui justifie qu’elle ait le droit à l’avenir. Cette fois Coubertin est politiquement incorrect car il s’élève contre le comportement de la majorité de nos aïeux qui visitent des zoos humains (encore présents après la Seconde Guerre mondiale) ! Il prévient que « lorsque ces Noirs, ces Rouges, ces Jaunes apprendront à courir, à sauter, à lancer [ils] laisseront les Blancs derrière eux. » (en réprobation des Journées anthropologiques des Jeux olympiques de Saint-Louis en 1904).

Combien de nos aïeux ont accompagné Pierre de Coubertin dans cette démarche humaniste quand il publiera dans La Gazette de Lausanne (n° 319, 22 novembre 1918) : « L’Olympisme n’est point un système, c’est un état d’esprit. Les formules les plus diverses peuvent s’en pénétrer et il n’appartient ni à une race ni à une époque de s’en attribuer le monopole exclusif. »

Il précise encore davantage sa pensée l’année suivante dans une circulaire aux membres du CIO : « Tous les sports pour tous, telle est la nouvelle formule nullement utopique à la réalisation de laquelle nous devons nous consacrer. »

Coubertin a-t-il cru au colonialisme ? Oui, comme tous ses compatriotes, particulièrement dans cette France qui a besoin de retrouver sa grandeur. A-t-il a adhéré à la suprématie des Blancs ? Oui puisqu’elle est un fait mais, contrairement à la majorité, il s’est aperçu que ladite suprématie n’était que militaire. Il a compris rapidement les méfaits de cette domination des uns par les autres et il a créé les Jeux olympiques modernes sur le principe suivant : « Demander aux peuples de s’aimer les uns les autres n’est qu’une manière d’enfantillage. Leur demander de se respecter n’est point une utopie, mais pour se respecter il faut d’abord se connaître ».

C’est ce beau message de l’esprit olympique qui est délivré à la fin des Jeux, dans le stade lors de la cérémonie de clôture, où les athlètes sont heureux de se mélanger, autant féminins que masculins désormais, toutes disciplines et toutes nations confondues. Fiers de leur participation, les athlètes montrent qu’ils ont transcendé, sans les nier, les différences culturelles. Le grand message humaniste des Jeux olympiques et paralympiques est tout entier contenu dans cette notion de respect : le respect de l’autre, tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit. Ce moment exprime une symbolique extrêmement forte, il est un moment de grâce qui fait que, par leur communion, les athlètes du monde entier nous lancent cette pensée universelle : nous appartenons tous à une même humanité. Merci Monsieur Pierre de Coubertin !

Trop politiquement incorrect tout au long de sa vie, car en avance sur son temps, Coubertin s’est opposé à bien des élites et on comprend qu’il ait eu des détracteurs à l’époque. Aujourd’hui, le formidable héritage de Pierre de Coubertin – qui fait de l’olympisme une culture universelle de la fraternité – réunira des milliards de spectateurs, téléspectateurs, auditeurs, lecteurs. Les Jeux olympiques et paralympiques sont une fête universelle qui balaie d’un simple revers les tentatives malveillantes de ses détracteurs qui n’ont rien de mieux à proposer pour rassembler les nations !

Pierre de Coubertin a œuvré pendant toute son existence pour proposer, bien au-delà de l’olympisme et des Jeux olympiques, un système complet d’éducation ayant pour fondements l’éducation physique et sportive, l’éducation intellectuelle, l’éducation morale, ainsi que de grands thèmes touchant les domaines culturels, historiques, sociaux et sportifs. Cette œuvre considérable est celle d’un grand humaniste.

Qualifier Coubertin de raciste est une négation de l’Histoire, qui relève de la simple calomnie et qui insulte la culture.

A la découverte de Pierre de Coubertin

Le Comité français Pierre de Coubertin vous invite à partager le nouveau programme éducatif du Centre d’Etudes Olympiques, « À la découverte de Pierre de Coubertin », destiné aux enseignants et aux élèves du secondaire.

Le matériel est construit autour des mots originaux de Coubertin sur des sujets tels que les symboles et les valeurs de l’Olympisme, le sport pour tous, la participation des femmes aux Jeux Olympiques, la contribution du sport à la compréhension internationale et à la paix, et l’esprit de chevalerie et de fair-play.

Le programme est soutenu par des questions qui visent à stimuler la réflexion et la discussion entre les élèves sur la façon dont ces thèmes ont été perçus dans le contexte historique et social de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et à étendre la réflexion au contexte social actuel.

Le matériel peut être consulté dans son intégralité via le lien ci-dessous :
https://library.olympics.com/Default/doc/SYRACUSE/3155475/decouvrez-pierre-de-coubertin-un-programme-educatif-base-sur-les-mots-de-pierre-de-coubertin-le-cent

Coubertin, sa vie, son œuvre

“Pierre de Coubertin – Vie, vision, influences et réalisations du fondateur des Jeux Olympiques modernes”

Co-dirigé par le Comité Français Pierre de Coubertin et le Comité International Pierre de Coubertin, soutenu par le Centre d’Études Olympiques de Lausanne, ce document de référence rassemble 60 articles courts et concis sur toutes les facettes de la vie et de l’œuvre de Coubertin. Rédigés par des spécialistes, les articles sont regroupés sous les sept grands thèmes suivants : 1/ La vie de Pierre de Coubertin : motivations et initiatives en matière d’éducation des jeunes. 2/ La fondation du Mouvement olympique. 3/ La présidence du CIO par Pierre de Coubertin (1896 – 1925). 4/ La vision de Pierre de Coubertin et son soutien au Mouvement olympique après sa présidence (1925-1937). 5/ Promouvoir l’éducation, l’éducation physique, le sport et l’activité physique à travers le Mouvement olympique et au-delà. 6/ Orientation politique, ses intérêts et ses écrits. 7/ Lieux évoquant la mémoire de Coubertin.

Dès l’âge de 20 ans, le baron Pierre de Coubertin (1863 – 1937) a voulu attacher son nom à une réforme de l’éducation centrée sur le sport. Cela le conduit à envisager de faire revivre les Jeux Olympiques modernes en tant qu’outil de promotion de la valeur éducative du sport pour le développement du caractère individuel et le renforcement de la tolérance transnationale. Avec le soutien de spécialistes français, anglais et américains de tous horizons, pédagogues, hommes politiques, journalistes, officiels sportifs et représentants du mouvement pour la paix, Coubertin réalise son projet lors du Congrès sur le rétablissement des Jeux Olympiques modernes, qui se tient à Paris du 16 au 24 juin 1894.

Le succès de Coubertin dans la renaissance des Jeux Olympiques, son intention de les développer et ses réflexions toujours plus poussées pour leur donner une base éducative, philosophique, anthropologique et sociale, que l’on connaît aujourd’hui sous le nom d’Olympisme, ont fait l’objet de recherches approfondies. En conséquence, des centaines de monographies, de livres et d’articles de journaux analysent et décrivent la vision, le travail et l’héritage de Coubertin et fournissent de précieuses informations sur lui en tant que personne privée, mais aussi comme pédagogue, historien, homme politique, fondateur du Mouvement olympique et président du CIO. Malgré l’existence de ces publications, il était difficile jusqu’à présent pour le grand public d’accéder à des connaissances concises sur Coubertin. Ce document de référence, publié en anglais et en français, vise à combler cette lacune en rassemblant des articles courts et concis sur toutes les facettes de la vie et de l’œuvre de Coubertin. Il est entièrement accessible en ligne, et les sujets et auteurs soigneusement sélectionnés offrent des informations préliminaires intéressantes, fournissent les citations les plus pertinentes de Coubertin lui-même et incitent à des lectures plus approfondies sur chaque sujet.

L’ouvrage est publié en numérique sur le site du Centre d’Études Olympiques de Lausanne  et il est téléchargeable au format pdf.

« Cette publication contribuera grandement à promouvoir l’esprit olympique et à inspirer le public avec le message intemporel et véritablement universel de Pierre de Coubertin. » Thomas Bach.

Jean Durry honoré par le président du CIO

Le 23 juin 2023, à Lausanne, Jean Durry a remis au président du CIO le tome II de son ouvrage « Coubertin autographe » (voir l’article du 27 juin). A cette occasion Thomas Bach a remis à Jean Durry la médaille Pierre de Coubertin et il a prononcé deux allocutions, l’une concernant la publication de l’ouvrage, l’autre sur la reconnaissance du Mouvement olympique à celui qui est à la fois notre président d’honneur et celui du CIPC. Ces deux textes, « Présentation de Coubertin autographe – Tome II » et « Présentation de la médaille Pierre de Coubertin à Jean Durry », dédicacés par Thomas Bach rendent un hommage chaleureux à un Français qui accomplit un travail considérable pour toujours mieux connaitre notre illustre compatriote.

Pierre de Coubertin par Vincent Kropf

Plus de 70 dessins inédits, plusieurs frises chronologiques, des cartes, des arbres généalogiques, vous sont proposés pour plonger dans les années 1863-1937 sur les traces du baron Pierre de Coubertin.
Un découpage en 10 périodes permet de revenir sur les premiers pas de Pierre de Coubertin, de voir les étapes pour arriver à la date du 23 juin 1894, acte de naissance des Jeux Olympiques modernes.
Une partie importante revient sur les Jeux de Paris 1924, les derniers vécus par Pierre de Coubertin en tant que président du Comité International Olympique. Ces éléments permettent d’éclairer ces Jeux, de connaître certaines histoires, autant d’anecdotes précieuses au moment où Paris s’apprête à devenir ville olympique pour la troisième fois.
Chaque découpage est précédé d’un petit texte donnant les grandes lignes de la période identifiée.
L’échelle seine-et-marnaise n’est pas oubliée puisque des athlètes participent aux Jeux Olympiques mais aussi parce que des épreuves olympiques se déroulent à Fontainebleau en 1924. 100 ans après, en 2024, de nouvelles épreuves se dérouleront cette fois à Vaires-sur­Marne pour l’aviron et le canoë-kayak.
En s’appuyant sur de multiples sources (dont le livre Le vrai Pierre de Coubertin de Jean Durry), ce livre souhaite s’inscrire dans l’idée de l’héritage de Paris 2024, en zoomant sur Pierre de Coubertin, sur ceux qui ont œuvré à ses côtés ou qui ont été des sources d’inspiration sur le sport, sa place dans la société et sur l’olympisme.

Pour tout renseignement : s’adresser au CDOS Seine-et-Marne – julieschram@franceolympique.com

Coubertin “A la Bonne Heure”

 

A l’occasion de la Journée olympique, l’énigme n°2 de Stéphane Bern dans son émission “A la Bonne Heure” sur RTL porte sur Pierre de Coubertin. La réponse à l’énigme est fournie par Jean Durry, président d’honneur du CFPC.

 

Laurence Munoz reçoit l’Iris “Pierre de Coubertin”

L’Association pour un sport sans violence et pour le fair-play (AFSVFP) récompense des acteurs contemporains du sport qui ont fait preuve d’esprit sportif et de fair-play. Chaque année elle remet aux lauréats qu’elle a choisis un trophée dénommé Iris. Il est bien également de récompenser ceux qui rappellent à notre mémoire des acteurs du sport dont nous avons toutes les raisons d’être fiers. C’est la raison de l’innovation de cette année avec la création d’un Prix Pierre de Coubertin.
Le prix Pierre de Coubertin récompense un travail qui apporte à la connaissance du sport et de l’olympisme en matière d’héritage culturel patrimonial relançant, réactivant, actualisant, recentrant le message de Pierre de Coubertin.
Le premier récipiendaire est Laurence Munoz (vice-présidente de la FSCF) en raison de ses travaux universitaires. Ce choix est d’autant plus légitime que vient de sortir notre livre Le sport français sous la III° République dans la collection qu’elle dirige chez L’Harmattan.

 

L’Académie olympique a 25 ans

 

 

L’Académie nationale olympique française a 25 ans, une bonne occasion de feuilleter (https://fr.calameo.com/read/00590133678c492b8cae9) ou de télécharger le bulletin de ses 20 ans.

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