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Coubertin n’inventa pas les JO

Pour le concours des calomniateurs de Pierre de Coubertin, Aymeric Mantoux monte sur le podium (on ne sait quelle marche, le pire n’étant jamais sûr). Son livre (qui a étonnement trouvé un éditeur) est un tel tissu malveillant d’inepties (tant les erreurs sont parfois grotesques), que Jean Durry s’est amusé à lui répondre :

Paris, le 30 mai 2024

Cher Monsieur,

Vous avez une vision de Pierre de Coubertin et vous avez souhaité écrire et publier un pamphlet presqu’entièrement à charge à son encontre, c’était évidemment votre droit le plus absolu. Le style en est bon et parfois vigoureux. Cependant vous avez – comment dirais-je ? – avalé en un temps trop court trop de notions et d’informations « olympiques » sans pouvoir les assimiler sereinement. Il en résulte – et là c’est regrettable – qu’au fil de votre texte tombent sous les yeux plus de 50 inexactitudes – et je n’exagère pas – dont je ne citerai que quelques exemples parmi les plus évidents :

  • page 61 : Henri Didon né en 1840 aurait été vainqueur aux Jeux olympiques du Rondeau en 1836 (en fait en 1853).
  • page 69 : Coubertin ne s’est en aucun cas « attribué » la formule de l’archevêque de Pennsylvanie dans son prêche de juillet 1908 à Londres. Citation exacte : dimanche dernier (…) l’archevêque de Pennsylvanie l’a rappelé en termes heureux …
  • page 75 : Patrick Clastres n’ est pas un « historien suisse ». Il est français comme vous et moi.
  • page 82 : séance d’ouverture du congrès fondateur le 16 juin 1894 à la Sorbonne.
  • page 83: on reconnait Jean Licart président de la société des gens de lettres. Il n’y a jamais eu de Jean Licart puisqu’il s’agit du poète Jean Aicard. Pierre de Coubertin (…) la voix assurée de l’orateur emplit l’amphithéâtre. Le baron expose avec précision et éloquence sa vision. Faux : Coubertin se bornant à son rôle d’organisateur n’a pas pris la parole lors de cette séance d’ouverture. Dans l’assemblée (…) des figures éminentes de la société de l’époque, en particulier le dr. William Rémy Brookes. Faux : l’âge et son état de santé n’ont pas permis à W. Brookes d’être physiquement présent.
  • pages 84/85 : perle des perles la toute première olympiade mondiale se déroule à Olympie … Olympie lundi 6 avril 1896 le roi et la reine Olga de Grèce entrent dans le stade … Désolant: les premiers Jeux se sont déroulés non à Olympie mais à Athènes !
  • pages 95/97 : Richard Wagner présent aux Jeux olympiques d’hiver de Garmisch-Partenkirchen en 1936. Intéressant … hélas il était mort 53 ans auparavant. Il s’agit de Richard Strauss. L’allumage de la flamme et le relais de la torche ont eu lieu pour ces premiers Jeux olympiques d’hiver. Faux : le relais de la flamme depuis Olympie a eu lieu pour la première fois aux Jeux olympiques d’été (Berlin).
  • page108 : note de bas de page accompagnant une citation de 1936. Référence pour le moins surprenante à Coubertin, Mémoires olympiques. Or ceux-ci étaient parus en 1931/32.
  • page 142 : on ne s’étonnera donc guère qu’en 1904 aux Jeux olympiques de Saint-Louis le baron assiste …Or en réalité Coubertin ne s’est pas rendu à Saint-Louis …
  • page 148 : en 1900 Coubertin est président du comité d’organisation des Jeux de Paris. Encore faux. J’arrête : c’est tout simplement consternant !

Pour mémoire, j’ai laissé de côté la page 12, qui m’a dans un premier temps bien fait rire, où vous trouvez le moyen de m’attribuer une citation (sans doute en transposant le contexte de cet entretien avec « Outre-Terre ») absolument contraire à toutes mes publications et productions. Mais cette singulière manipulation me mit le puce à l’oreille.

Vous avez évidement voulu paraître le plus vite possible cette année olympique et paralympique 2024. Mais franchement … ? Il va de soi que je me tiens à votre disposition pour parler calmement des autres erreurs évoquées plus haut.

Jean DURRY

Mémoires olympiques

Les grands événements sportifs internationaux sont des aventures humaines, culturelles, économiques et sociales favorisant le partage d’émotions et érigeant l’éphémère en universel. Ils démontrent une compétence à faire monde avec les autres et peuvent révéler une solidarité qui se traduit par la création d’un commun culturel.

La théâtralisation de l’expérience des athlètes en constitue le creuset, dans l’affrontement aux autres et à leurs propres limites. Êtres de langage, mais aussi de rupture, tels des funambules, ils expérimentent ce sentiment de puissance à s’engager dans une logique du « toujours plus », au risque de se voir amputer de leur pouvoir d’agir.

Le spectacle olympique suscite des résonances favorisant des dialogues interculturels et intergénérationnels authen­tiques. L’éthique sportive peut ainsi se décliner comme une éthique de l’altérité, de l’entraide et de la diversité. Une aventure olympique transforme des histoires singulières en aventures collectives, favorisant la création d’expériences corporelles intenses vécues par procuration par des spectateurs qui reconstruisent alors, à leur façon, des histoires mémorielles qui dépassent les réalités sportives.

Entre souvenirs et héritages, Claude Piard, docteur d’État et administrateur du Comité français Pierre de Coubertin, et Gilles Lecocq, président de la Société francophone de philosophie du sport, proposent à quatorze auteurs de mettre en scène ces histoires mémorielles.

Avec les textes de : Alain Arvin-Bérod, Thomas Bauer, Philippe Brossard-Lotz, Jean­Paul Callède, Ivan Coste-Manière, Fabrice Delsahut, George Hirthler, Jean-Marie Jouarret, Alain Junqua, Betty Lefèvre, Jean-Pierre Lefèvre, Michel Merkel, Bernard Maccario et Pierre-Philippe Meden.

 

Les Éditions L’Harmattan ont le plaisir d’annoncer que cet ouvrage du CFPC “Aventures olympiques” qui paraîtra le 9 mai 2024 est déjà présenté sur son site : https://www.editions-harmattan.fr/livre-aventures_olympiques_souvenirs_et_heritages_gilles_lecocq_claude_piard-9782336452043-79975.html.
Il est également pré-commandable sur d’autres sites, comme Amazon, la Fnac, Cultura….

Olympisme, une histoire du monde

Olympisme, une histoire du monde : Des premiers Jeux Olympiques d’Athènes 1896 aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Cet ouvrage de référence sur les 30 Jeux Olympiques d’été, de 1896 à 2024, rend hommage aux athlètes à travers plus de mille images exceptionnelles. Une soixantaine de spécialistes, français et internationaux (dont de nombreux contributeurs de la Gazette Coubertin), offrent en parallèle un panorama complet de chacune des olympiades et proposent une « histoire-monde » résolument transnationale de l’olympisme moderne. Au cours de ces 130 années de Jeux Olympiques se dessinent les grandes mutations de nos sociétés et leurs enjeux politiques, économiques et culturels.

Ce catalogue de l’exposition présentée au Palais de la Porte Dorée d’avril à septembre 2024 retrace la construction des États-nations, l’émergence de la culture de masse, l’entre-deux-guerres marqué par l’opposition entre totalitarisme et démocratie, la Guerre froide, les vagues de décolonisation ou encore les revendications des minorités et des pays émergents. Il évoque aussi la mondialisation économique et le gigantisme des Jeux Olympiques d’aujourd’hui, la reconnaissance du paralympisme, sans oublier d’aborder les questions éthiques et sociétales qui traversent le mouvement olympique en ce XXIe siècle.

Ouvrage collectif porté par 13 directeurs de publication : Pascal Blanchard (co-commissaire de l’exposition, historien spécialiste de l’histoire contemporaine et documentariste), Nicolas Bancel, Claude Boli, Daphné Bolz, Pascal Charitas, Sylvère-Henry Cissé, Yvan Gastaut,
Sébastien Gökalp, Élisabeth Jolys-Shimells, Sandrine Lemaire, Stéphane Mourlane, Philippe Tétart et Dominic Thomas.

Aux Éditions de La Martinière.

Le sport dans l’art

De l’activité ludique à la compétition, le sport sous toutes ses variations est constitutif de nos sociétés occidentales. Aussi est-il peu surprenant que, dès l’époque antique, les artistes se soient saisis de ce motif. Posant au corps le défi de ses limites physiques, le sport est aussi, à sa manière une gageure plastique – ô combien stimulante et féconde. Comment figurer des gestes à la fois singuliers et multiples, restituer la dynamique des mouvements, représenter la tension de l’effort, l’élan du dépassement …
À la lumière d’une vaste approche chronologique, de l’Antiquité à nos jours, cette somme, richement illustrée, envisage autant une étude des esthétiques suscitées ou convoquées par le sport qu’une histoire culturelle de la pratique sportive à travers ses images les plus fameuses, mais aussi sous l’éclairage d’une iconographie moins connue. Des lutteurs athéniens aux sprinteuses contemporaines – en passant par les tournois de chevalerie, la chasse, les jeux de balles, l’escrime, l’équitation, le tir à l’arc, la boxe, le patinage, le tennis, le cyclisme, le football, sans oublier la natation, l’alpinisme, le cricket et les courses automobiles -, c’est une vision inédite du sport qui est proposée au lecteur.
Démonstration de prestige, longtemps apanage des élites, l’activité sportive a gagné progressivement les milieux populaires jusqu’à devenir à l’époque moderne une voie d’émancipation, associée à un large mouvement de démocratisation, alors que se précisent les modalités compétitives (championnats, concours, jeux Olympiques) et la recherche toujours plus poussée de la performance.
De la statuaire grecque au manga, les artistes témoignent avec une inventivité sans cesse renouvelée de plus de deux millénaires d’une épopée sportive passionnante.

LES AUTEURS
Yann Descamps est docteur en études nord-américaines de l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, maître de conférences en histoire du sport de l’université Bourgogne Franche-Comté et membre du laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société).
Georges Vigarello, diplômé de l’École normale supérieure d’éducation physique, agrégé de philosophie, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, membre de l’Institut universitaire de France, ancien président du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France (2000-2008), il est l’un des pionniers de l’histoire du corps et de celle des apparences auxquelles il a consacré de nombreux ouvrages. Aux côtés d’Alain Corbin et de Jean-Jacques Courtine, il a notamment dirigé au Seuil, Histoire de la virilité (2011), Histoire du corps (2005-2006) et Histoire des émotions (2016-2017).

Avec les contributions de Véronique Dasen, Antonella Fenech, Julie Gaucher, Sébastien Nadot, Jean-Paul Thuillier et Serge Vaucelle.

Editions Citadelles & Mazenod

Coubertin, sa vie, son œuvre

“Pierre de Coubertin – Vie, vision, influences et réalisations du fondateur des Jeux Olympiques modernes”

Co-dirigé par le Comité Français Pierre de Coubertin et le Comité International Pierre de Coubertin, soutenu par le Centre d’Études Olympiques de Lausanne, ce document de référence rassemble 60 articles courts et concis sur toutes les facettes de la vie et de l’œuvre de Coubertin. Rédigés par des spécialistes, les articles sont regroupés sous les sept grands thèmes suivants : 1/ La vie de Pierre de Coubertin : motivations et initiatives en matière d’éducation des jeunes. 2/ La fondation du Mouvement olympique. 3/ La présidence du CIO par Pierre de Coubertin (1896 – 1925). 4/ La vision de Pierre de Coubertin et son soutien au Mouvement olympique après sa présidence (1925-1937). 5/ Promouvoir l’éducation, l’éducation physique, le sport et l’activité physique à travers le Mouvement olympique et au-delà. 6/ Orientation politique, ses intérêts et ses écrits. 7/ Lieux évoquant la mémoire de Coubertin.

Dès l’âge de 20 ans, le baron Pierre de Coubertin (1863 – 1937) a voulu attacher son nom à une réforme de l’éducation centrée sur le sport. Cela le conduit à envisager de faire revivre les Jeux Olympiques modernes en tant qu’outil de promotion de la valeur éducative du sport pour le développement du caractère individuel et le renforcement de la tolérance transnationale. Avec le soutien de spécialistes français, anglais et américains de tous horizons, pédagogues, hommes politiques, journalistes, officiels sportifs et représentants du mouvement pour la paix, Coubertin réalise son projet lors du Congrès sur le rétablissement des Jeux Olympiques modernes, qui se tient à Paris du 16 au 24 juin 1894.

Le succès de Coubertin dans la renaissance des Jeux Olympiques, son intention de les développer et ses réflexions toujours plus poussées pour leur donner une base éducative, philosophique, anthropologique et sociale, que l’on connaît aujourd’hui sous le nom d’Olympisme, ont fait l’objet de recherches approfondies. En conséquence, des centaines de monographies, de livres et d’articles de journaux analysent et décrivent la vision, le travail et l’héritage de Coubertin et fournissent de précieuses informations sur lui en tant que personne privée, mais aussi comme pédagogue, historien, homme politique, fondateur du Mouvement olympique et président du CIO. Malgré l’existence de ces publications, il était difficile jusqu’à présent pour le grand public d’accéder à des connaissances concises sur Coubertin. Ce document de référence, publié en anglais et en français, vise à combler cette lacune en rassemblant des articles courts et concis sur toutes les facettes de la vie et de l’œuvre de Coubertin. Il est entièrement accessible en ligne, et les sujets et auteurs soigneusement sélectionnés offrent des informations préliminaires intéressantes, fournissent les citations les plus pertinentes de Coubertin lui-même et incitent à des lectures plus approfondies sur chaque sujet.

L’ouvrage est publié en numérique sur le site du Centre d’Études Olympiques de Lausanne  et il est téléchargeable au format pdf.

« Cette publication contribuera grandement à promouvoir l’esprit olympique et à inspirer le public avec le message intemporel et véritablement universel de Pierre de Coubertin. » Thomas Bach.

La communauté olympique

LA COMMUNAUTÉ OLYMPIQUE : Gouvernance d’un commun socioculturel global

Cet ouvrage présente la gouvernance actuelle du système olympique, c’est-à-dire de l’ensemble des organismes qui collaborent au déroulement du plus grand événement médiatique de la planète. En effet, tout le monde connaît les Jeux olympiques et leurs anneaux entrelacés, mais peu savent comment ils sont gouvernés et médiatisés, quels sont leurs revenus, quels arrangements permettent leur déroulement, quels biens et revenus ils génèrent. Mais les Jeux ne sont pas qu’un produit médiatique ou commercial. On peut les considérer comme un commun partagé par une vaste communauté d’athlètes, de médias, de supporters, de sponsors guidés par la Charte olympique, ainsi qu’une certaine idée du sport. Cette communauté mérite une nouvelle gouvernance plus collaborative et plus démocratique qui est envisagée dans cet ouvrage. Au moment où Paris accueille les Jeux olympiques d’été de 2024, il est temps de réfléchir à comment cette communauté pourra être gouvernée à l’avenir pour se perpétuer entre un commercialisme exacerbé et une étatisation sournoise.

Par Jean-Loup Chappelet, professeur honoraire de l’Université de Lausanne, où il enseignait le management public. Il s’intéresse au système olympique depuis plus de cinquante ans après avoir assisté à ses premiers Jeux en personne à Munich, en 1972, et travaillé au CIO (1982-87).

 

Coubertin, autographe” – Tome II (1915-1937)

Jean Durry, auteur de l’ouvrage “Coubertin, autographe” a reçu la médaille Pierre de Coubertin lors d’une cérémonie organisée à la Maison Olympique à l’occasion de la Journée Olympique 2023.

L’historien français Jean Durry est le créateur et directeur honoraire du Musée national du sport en France. Spécialiste de Pierre de Coubertin, il est l’auteur de l’ouvrage “Coubertin, autographe” – Tome I (1889-1915), dans lequel il commente des textes et écrits de Pierre de Coubertin. Aujourd’hui, une vingtaine d’années plus tard, il publie le Tome II (1915-1937). Ce dernier recueil de lettres et de manuscrits de Pierre de Coubertin révèle de nouvelles informations et met en lumière les deux dernières décennies de sa vie : le déménagement du CIO à Lausanne, le 10 avril 1915, la Grande Guerre, ses adieux au Mouvement olympique et ses dernières années, jusqu’à sa mort le 2 septembre 1937. Ce nouvel ouvrage, doté d’un index détaillé, a été réalisé sous forme de publication numérique, ce qui permet aux chercheurs d’aujourd’hui de parcourir les différents chapitres avec une grande facilité.
Félicitant Jean Durry pour ce travail accompli par pure passion et pour la rigueur dont il fait preuve dans ses recherches, le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré : “Près de 130 ans après son appel à faire revivre les Jeux Olympiques, Pierre de Coubertin serait ravi de savoir que son œuvre se poursuit et que ses écrits restent une source d’inspiration.”
En lui remettant la médaille Pierre de Coubertin, le président du CIO, Thomas Bach, lui a dit : “Vous avez en commun [avec Coubertin] une passion pour le sport et la culture… Vous avez partagé et transmis cette passion pour les valeurs du sport, de l’Olympisme et de Coubertin à travers de nombreuses publications. Au-delà de la simple reproduction de lettres et de manuscrits, vous avez étudié en profondeur l’homme, la personne, qui se cache derrière le fondateur du CIO et de l’Olympisme moderne. Vous êtes le décodeur de l’âme de ce visionnaire, dont l’œuvre et l’action restent à découvrir par les générations futures.”

Jean Durry avait déjà reçu l’Ordre olympique en 2003 pour l’ouvrage “Coubertin, autographe” – Tome I (1889-1915).

Les Olympiades féminines de Monte-Carlo

Le nouveau livre de Bernard Maccario, Les Olympiades féminines de Monte-Carlo, vient de paraitre aux éditions Giletta (www.editionsgilletta.com).
Au début des années 1920, le sport féminin en est encore à ses balbutiements. Alors qu’elles se heurtent aux stéréotypes culturels ainsi qu’aux prescriptions médicales de l’époque, les sportives vont trouver à Monaco un soutien important à leur cause. C’est en effet dans la principauté que se déroule la première rencontre internationale de sport féminin. Elle donne naissance aux Olympiades féminines de Monte-Carlo qui, à trois reprises, en 1921, 1922 et 1923, réunissent des centaines de jeunes filles venues de toute l’Europe. À leur programme, des compétitions d’athlétisme, de natation, de sports collectifs, mais aussi de la gymnastique et des danses rythmiques. En démontrant, qu’à côté du sport pur, la grâce pouvait être conservée, les Olympiades ont renforcé la légitimité du sport féminin et, à ce titre, ont joué un rôle précurseur.
S’appuyant sur une riche illustration, cet ouvrage nous fait revivre ces trois Olympiades à travers notamment les prestations et les portraits des participantes. Il montre aussi comment elles ont donné une place particulière à la principauté dans l’histoire du sport féminin : grâce à elles, Monaco est désormais reconnue comme la première étape de l’accès des femmes aux Jeux olympiques.

Pierre de Coubertin par Vincent Kropf

Plus de 70 dessins inédits, plusieurs frises chronologiques, des cartes, des arbres généalogiques, vous sont proposés pour plonger dans les années 1863-1937 sur les traces du baron Pierre de Coubertin.
Un découpage en 10 périodes permet de revenir sur les premiers pas de Pierre de Coubertin, de voir les étapes pour arriver à la date du 23 juin 1894, acte de naissance des Jeux Olympiques modernes.
Une partie importante revient sur les Jeux de Paris 1924, les derniers vécus par Pierre de Coubertin en tant que président du Comité International Olympique. Ces éléments permettent d’éclairer ces Jeux, de connaître certaines histoires, autant d’anecdotes précieuses au moment où Paris s’apprête à devenir ville olympique pour la troisième fois.
Chaque découpage est précédé d’un petit texte donnant les grandes lignes de la période identifiée.
L’échelle seine-et-marnaise n’est pas oubliée puisque des athlètes participent aux Jeux Olympiques mais aussi parce que des épreuves olympiques se déroulent à Fontainebleau en 1924. 100 ans après, en 2024, de nouvelles épreuves se dérouleront cette fois à Vaires-sur­Marne pour l’aviron et le canoë-kayak.
En s’appuyant sur de multiples sources (dont le livre Le vrai Pierre de Coubertin de Jean Durry), ce livre souhaite s’inscrire dans l’idée de l’héritage de Paris 2024, en zoomant sur Pierre de Coubertin, sur ceux qui ont œuvré à ses côtés ou qui ont été des sources d’inspiration sur le sport, sa place dans la société et sur l’olympisme.

Pour tout renseignement : s’adresser au CDOS Seine-et-Marne – julieschram@franceolympique.com

Sport, art et olympisme

Les actes du Colloque de Nice 2021 “SPORT, ART et OLYMPISME” viennent de paraitre aux éditions L’Harmattan.
L’art nous dit le sport tout autant que la littérature parce qu’ils ont l’émotion en partage. Tour à tour confondus, complices, parallèles ou antagonistes, l’art et le sport nous ont emmenés dans une belle balade où la diversité des points de vue issus des regards croisés fut toujours une source d’échanges productifs. Commencé dans la pluridisciplinarité, ce colloque s’est terminé dans l’interdisciplinarité pour envisager la transdisciplinarité, c’est “Un colloque pour l’avenir“.

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